

Le téléphone
milieu de souffle
in: Jean-Louis Déotte (ed), Le milieu des appareils, Appareil 1, 2008.
Abstract
Dans son milieu d’espace et de temps, dans son milieu d’air, le téléphone a vocation à être l’instrument sensible de l’appel des morts. À partir du téléphone, appréhendé comme medium spirite, Proust, La Fontaine, Ernest Pignon-Ernest, James Turrell ont chacun imaginé des expériences de voluminosité. Elles leur ont fait rêver à la naissance des poèmes et à celle des images, comme accueil, c’est-à-dire comme réponse au « souffle indistinct » (P. Fédida) de l’absence.