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Publication details

Publisher: Peeters

Place: Leuven

Year: 2002

Pages: 698-722

Series: Revue philosophique de Louvain

Full citation:

Annick Latour, "Le concept Leibnizien d'entélechie et sa source aristotélicienne", Revue philosophique de Louvain 100 (4), 2002, pp. 698-722.

Le concept Leibnizien d'entélechie et sa source aristotélicienne

Annick Latour

pp. 698-722

in: Revue philosophique de Louvain 100 (4), 2002.

Abstract

Le terme entéléchie, créé par Aristote pour désigner l'acte par rapport à la puissance, est repris par Leibniz à partir de 1691, autour de l'avènement de la Dynamique, pour s'appliquer à la substance. Chez Aristote, par distinction avec l'énergie, l'entéléchie se réfère à une actualité statique. Leibniz l'intègre en se référant à l'entéléchie première, à l'âme et à la forme, pour dénoter le fondement substantiel animé du monde. Mais cette seule association approximative dénature Aristote et tronque les raisons de l'emprunt. Leibniz se fonde aussi sur la perfection, et peut-être aussi sur la, finalité de l'entéléchie: ainsi s'expliquent la réalité et la réalisation de l'acte substantiel. De plus, Leibniz retient une part de l'acte véhiculé par le concept, mais en gomme consciemment la polarisation (puissance / accomplissement). Deux emplois leibniziens du concept d'entéléchie se découpent ainsi: l'un, large, désigne l'ensemble de la substance animée; l'autre, plus technique, ne recoupe plus que la force active primitive.

Cited authors

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Publisher: Peeters

Place: Leuven

Year: 2002

Pages: 698-722

Series: Revue philosophique de Louvain

Full citation:

Annick Latour, "Le concept Leibnizien d'entélechie et sa source aristotélicienne", Revue philosophique de Louvain 100 (4), 2002, pp. 698-722.