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Publication details

Year: 1994

Pages: 165-178

Series: Revue germanique internationale - ancienne série

Full citation:

Dieter Hornig, "Max Raphael ", Revue germanique internationale - ancienne série 2, 1994, pp. 165-178.

Abstract

Dans le contexte de la République de Weimar, le nom de Max Raphaël apparaît dans des domaines fort différents et sous de multiples éclairages. Son œuvre — accessible depuis quelques années grâce à une édition qui est loin d’être complète — connut dans le domaine anglo-saxon une réception enthousiaste. La réception de ses écrits en Allemagne reflète involontairement les contradictions et l’ambivalence de cette œuvre. Raphaël fut d’abord considéré comme l’outsider précoce d’une théorie matérialiste de l’art. Plus récemment, on mit l’accent sur sa théorie de la vision productive qui fait du spectateur le reconstructeur du tableau. Pionnier et critique de la modernité, Raphaël tente de faire parler les formes et essaie de fonder une « science empirique de l’art ». L’aiguillon de la modernité s’étant émoussé, la démarche de Raphaël acquiert une nouvelle actualité. Et si la modernité est essentiellement liée à l’autonomie croissante du matériau artistique, le regard de Raphaël, infatigablement fixé sur la matière des œuvres, apparaît comme une approche particulièrement féconde.

Cited authors

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Year: 1994

Pages: 165-178

Series: Revue germanique internationale - ancienne série

Full citation:

Dieter Hornig, "Max Raphael ", Revue germanique internationale - ancienne série 2, 1994, pp. 165-178.